La Commission des Permis de Construire Ordinaire (PCO) : Défis urbains et gouvernance

Date de l'événement : 2024-11-01

La Commission des Permis de Construire Ordinaire (PCO) s’est réunie successivement le 10 et 30 octobre sous la présidence du Maire de Djibouti-ville , M. Saïd Daoud Mohamed, pour examiner divers dossiers de permis de construire dans un cadre de coordination via inter institutionnelle. Ces réunions, au-delà de leur aspect administratif, mettent en lumière des enjeux cruciaux de gouvernance, de transparence et de collaboration au sein de l’administration municipale. Bien que la PCO se réunisse régulièrement deux fois par mois pour traiter les demandes de permis de construire, la réunion du 10 octobre a pris une dimension particulière. Elle a symbolisé une relance administrative dans un contexte où l’efficacité de la gouvernance locale est remise en question par des défis institutionnels persistants. Cette commission rassemble des entités stratégiques telles que la Direction de la Prévention et de l’Hygiène Publique, la Direction Nationale de la Protection Civile, Djibouti Telecom, l’ONEAD et l’EDD, qui œuvrent de concert pour garantir la conformité des projets de construction. Cependant, l’absence répétée du représentant de la Direction de l’Aménagement Territorial et de l’Urbanisme de l’Habitat (DATUH) a perturbé le fonctionnement de cet organe, provoquant la frustration du Maire. À ce propos,le Maire a exprimé un regret quant à l’absence du représentant du DATUH, soulignant que ce manque de coordination entre les institutions concernées peut, dans certains cas, ralentir le bon déroulement des processus administratifs. Il a insisté sur l’importance d’une coopération harmonieuse pour garantir une réponse adéquate aux attentes des citoyens et assurer la fluidité de l’action publique. Lors de la réunion du 30 octobre, M. Saïd Daoud a rappelé l’engagement de chaque institution à respecter ses missions, tout en réaffirmant que l’implication de toutes les parties est essentielle pour mener à bien les objectifs communs. Le Maire a ainsi exprimé sa volonté de renforcer cette dynamique de collaboration et de sensibiliser les autorités compétentes à la nécessité d’une coordination étroite au sein de l’administration pour mieux répondre aux besoins des citoyens. Il est à noter que ces différentes institutions géraient le permis de construire chacun de son côté . Heureusement, un décret présidentiel a établi une procédure de coordination entre les institutions concernées pour la gestion des permis de construire, plaçant celle-ci sous l’autorité du maire de la capitale, responsable de leur signature. Cette démarche vise à instaurer un travail d’équipe où chaque dossier de permis est évalué collectivement, permettant ainsi une validation partagée et renforçant l’efficacité des décisions. Or, M. Saïd Daoud Mohamed aspire à instaurer une administration rigoureuse et transparente, en insistant sur la responsabilité de chaque acteur public dans la modernisation des processus de gouvernance urbaine. Cette approche proactive vise à établir une administration municipale exemplaire, en phase avec les besoins d’une population en pleine croissance et les priorités de développement urbain définies par le chef de l’État, S.E. Ismaïl Omar Guelleh. En effet, ces séances de la PCO ont mis en lumière des questions de principe concernant la légitimité et l’engagement des institutions publiques dans la conduite des affaires de la ville. La volonté du Maire de garantir une gouvernance cohérente et coordonnée pourrait bien annoncer des réformes structurelles pour renforcer le cadre institutionnel de la Mairie. Le respect des règles et la coopération interinstitutionnelle étaient indispensables pour accompagner l’expansion urbaine de Djibouti de manière ordonnée et durable. Dans une autre mesure, la Commission des Permis de Construire Ordinaire revêt une importance stratégique pour la capitale de Djibouti en jouant un rôle clé dans la planification et le développement urbain. Chargée d’examiner et d’autoriser les projets de construction, elle assure que chaque initiative respecte les normes en matière d’urbanisme, de sécurité publique, d’infrastructures et de santé publique. Cette instance permet une coordination indispensable entre diverses institutions, facilitant ainsi l’intégration harmonieuse des nouveaux projets au sein du tissu urbain. Grâce à cette commission, les démarches administratives se voient rationalisées, offrant une réponse plus rapide aux besoins d’une population en pleine expansion. En outre, elle constitue un levier important pour la transparence et l’efficacité de la gouvernance locale, contribuant à bâtir une capitale moderne et durable. Pour rappel, la Commission des Permis de Construire Ordinaire joue un rôle central dans la politique de la ville à Djibouti, en agissant comme un organe de régulation et de coordination pour le développement urbain. Elle garantit que les projets de construction respectent les normes en vigueur en matière d’urbanisme, de sécurité publique, d’hygiène et d’infrastructures, tout en veillant à une harmonisation des initiatives entre les différents acteurs publics. En délivrant ou en ajustant les permis de construire, la commission influence directement la configuration des espaces urbains, contribuant ainsi à un aménagement cohérent et durable de la ville. Par sa capacité à accélérer ou freiner les projets de construction, elle devient un levier important dans la mise en œuvre des politiques publiques d'expansion, de modernisation et de développement infrastructurel, répondant aux besoins d'une population en pleine croissance tout en soutenant les priorités économiques et sociales. Par ailleurs, la réactivation de la Commission des Permis de Construire Ordinaire offre des perspectives prometteuses pour l'amélioration de la gouvernance urbaine à Djibouti. En rétablissant un cadre de travail rigoureux et une coordination plus fluide entre les différentes institutions impliquées, cette initiative devrait permettre une accélération notable des procédures d’octroi de permis de construire. Cela favorisera un développement urbain mieux encadré, essentiel pour accompagner l’expansion rapide de la ville. De plus, la réactivation renforce la transparence et la responsabilisation des acteurs publics, contribuant ainsi à une meilleure confiance des citoyens envers l’administration. Enfin, ce regain d’activité pourrait être le point de départ de réformes plus profondes visant à harmoniser les actions des différentes entités publiques, en surmontant les obstacles internes qui freinent encore la modernisation du service public. Enfin, le leadership du Maire de la capitale , M. Saïd Daoud Mohamed, se distingue par sa vision claire et son engagement indéfectible envers la transparence et la gouvernance efficace. Sous sa direction, la mairie a entrepris des réformes structurelles visant à renforcer la coordination interinstitutionnelle et à améliorer la gestion urbaine. Sa capacité à mobiliser les différentes entités publiques et à instaurer une culture de responsabilité et de coopération témoigne de son dévouement à répondre aux besoins croissants de la population. En plaçant la transparence au cœur de ses actions, M. Saïd Daoud Mohamed s'efforce de bâtir une administration municipale exemplaire, en phase avec les aspirations de développement durable et de modernisation de la capitale. Ainsi la réactivation de la Commission des Permis de Construire Ordinaire a marqué une avancée significative dans l’amélioration de la gouvernance urbaine de Djibouti. En renforçant la coordination entre les institutions et en plaçant la transparence au cœur des processus décisionnels, elle s’impose comme un pilier essentiel pour accompagner la croissance de la capitale. Cette dynamique, qui témoigne d’une volonté politique forte, ouvre la voie à une administration municipale plus efficace et réactive, en phase avec les besoins d’une population en plein essor et les ambitions de modernisation du pays.